Le second segment agro-industriel est le secteur de l’alimentation animale, celui-ci faisant le lien entre les chaînes de valeur céréales/oléagineux et bétail, particulièrement la viande d’embouche. De vastes opportunités existent pour élargir les investissements aux produits céréaliers et bétail et ainsi augmenter les revenus des producteurs ruraux et producteurs d’animaux, améliorer la valeur nutritionnelle du bétail, et soutenir les transformateurs de bétail à répondre à la demande croissante du marché pour de la viande de qualité supérieure.
La production d’aliments pour animaux a un fort potentiel pour établir un secteur agro-industriel tiré par la production moderne de bovins, moutons, chèvres, et volaille. Pendant longtemps, le Mali a été un centre majeur en Afrique de l’Ouest pour l’élevage du bétail. Le pays possède plus de 10 millions de têtes de bovins, et 34 millions d’ovins et de caprins ; et le secteur représente approximativement 10 % du PIB du Mali. Cependant, à l’heure actuelle, moins de 0,5 % de ces animaux sont utilisés aux fins d’embouche. Ce chiffre augmentera de façon exponentielle avec l’urbanisation continue du pays (+5 %/an de taux d’urbanisation) et la demande pour des produits animaliers (viande, produits laitiers et œufs de qualité) qui augmente (par exemple, +12 %/an pour la viande de poulet de chair, +9 %/an pour les œufs de poulet, et +30 %/an pour l’embouche bovine). La production industrielle d’aliment bétail devrait suivre (avec + de 50 000 t de production par an d’ici 2020).
En plus de la forte consommation intérieure, deux facteurs stimulants importants sont la demande extérieure dans la région (viande pour la Côte d’Ivoire et le Sénégal, alimentation animale pour la Mauritanie) et un changement de climat défavorable qui réduit les zones de pâturage disponibles (le bétail augmente de 3 % annuellement tandis que les étendues de pâturage pour les animaux s’amenuisent).
L’industrie du bœuf au Mali prenant de l’expansion, une transition des méthodes traditionnelles d’élevage vers une forme plus moderne est attendue. La transition vers des volumes plus élevés et des méthodes commerciales plus modernes, pourrait entraîner une grande utilisation de l’alimentation animale pour le bétail. À l’heure actuelle, quelques personnes pratiquent l’engraissement animal au Mali avant l’abattage. Ces emboucheurs intensifs travaillent seulement entre décembre et juin (saison sèche) lorsque les surfaces de pâturages « verts » sont limitées. Le cycle d’alimentation est de 3 mois et ils peuvent habituellement exécuter deux cycles au cours de cette saison. Du point de vue de la nutrition animale, ce système présente des inefficacités massives, et peut être amélioré. La qualité de l’alimentation et des mélanges pourrait certainement être optimisée, les soins vétérinaires pourraient être améliorés, et un meilleur accès à l’eau et à des infrastructures améliorées de parc d’embouche est nécessaire. Du point de vue des producteurs animaliers, le niveau sanitaire n’est pas à la hauteur des exigences du marché pour la production de viande de qualité supérieure, notamment pour le marché de l’export.
La situation actuelle requiert la promotion des relations contractuelles et l’exécution des dispositions contractuelles entre les différents acteurs de l’industrie de l’alimentation animale, combinées avec un appui ciblé et direct aux coopératives paysannes au travers d’une agriculture contractuelle. Ces relations contractuelles devront prendre en considération les questions foncières pour chaque catégorie d’acteurs, de façon à accroître la qualité et à diversifier de façon durable les intrants de l’alimentation animale, tels que les graines de soja et de tournesol. L’amélioration des conditions de stockage et de la gestion post-récolte s’avère être importante au niveau de la production pour les coopératives paysannes et les commerçants, de façon à réduire les pertes post-récolte et à répondre à la demande du marché. Les ingrédients principaux d’aliments, nécessaires pour les exploitations agricoles familiales sont (a) le maïs et autres céréales, et (b) tourteaux. La forte production de maïs au Mali (1,7 million de t annuellement) et de graines de coton (250 000 t) donne un clair avantage pour répondre à la demande croissante, tant au niveau national, régional, qu’international. Le fait que certaines compagnies d’alimentation animales exportent déjà une part importante de leur production constitue une bonne opportunité d’améliorer l’offre locale d’alimentation animale. Le tourteau (35 % de l’alimentation animale) provient principalement des graines de coton (mais aussi d’autres oléagineux). Les graines de coton sont broyées pour produire de l’huile de coton à partir de laquelle le tourteau est un sous-produit. Le Mali utilise seulement approximativement 25 % (500 000 t) de sa capacité de trituration (1,9 millions t). Seulement 250 000 t de graines de coton sont produites au Mali à travers la CMDT, alors qu’environ le même montant est importé des pays voisins.
La production d’aliments pour animaux a un fort potentiel pour établir un secteur agro-industriel tiré par la production moderne de bovins, moutons, chèvres, et volaille. Pendant longtemps, le Mali a été un centre majeur en Afrique de l’Ouest pour l’élevage du bétail. Le pays possède plus de 10 millions de têtes de bovins, et 34 millions d’ovins et de caprins ; et le secteur représente approximativement 10 % du PIB du Mali. Cependant, à l’heure actuelle, moins de 0,5 % de ces animaux sont utilisés aux fins d’embouche. Ce chiffre augmentera de façon exponentielle avec l’urbanisation continue du pays (+5 %/an de taux d’urbanisation) et la demande pour des produits animaliers (viande, produits laitiers et œufs de qualité) qui augmente (par exemple, +12 %/an pour la viande de poulet de chair, +9 %/an pour les œufs de poulet, et +30 %/an pour l’embouche bovine). La production industrielle d’aliment bétail devrait suivre (avec + de 50 000 t de production par an d’ici 2020).
En plus de la forte consommation intérieure, deux facteurs stimulants importants sont la demande extérieure dans la région (viande pour la Côte d’Ivoire et le Sénégal, alimentation animale pour la Mauritanie) et un changement de climat défavorable qui réduit les zones de pâturage disponibles (le bétail augmente de 3 % annuellement tandis que les étendues de pâturage pour les animaux s’amenuisent).
L’industrie du bœuf au Mali prenant de l’expansion, une transition des méthodes traditionnelles d’élevage vers une forme plus moderne est attendue. La transition vers des volumes plus élevés et des méthodes commerciales plus modernes, pourrait entraîner une grande utilisation de l’alimentation animale pour le bétail. À l’heure actuelle, quelques personnes pratiquent l’engraissement animal au Mali avant l’abattage. Ces embaucheurs intensifs travaillent seulement entre décembre et juin (saison sèche) lorsque les surfaces de pâturages « verts » sont limitées. Le cycle d’alimentation est de 3 mois et ils peuvent habituellement exécuter deux cycles au cours de cette saison. Du point de vue de la nutrition animale, ce système présente des inefficacités massives, et peut être amélioré. La qualité de l’alimentation et des mélanges pourrait certainement être optimisée, les soins vétérinaires pourraient être améliorés, et un meilleur accès à l’eau et à de infrastructures améliorées de parc d’embouche est nécessaire. Du point des vue des producteurs animaliers, le niveau sanitaire n’est pas à la hauteur des exigences du marché pour la production de viande de qualité supérieure, notamment pour le marché de l’export.La situation actuelle requiert la promotion des relations contractuelles et l’exécution des dispositions contractuelles entre les différents acteurs de l’industrie de l’alimentation animale, combinées avec un appui ciblé et direct aux coopératives paysannes au travers d’une agriculture contractuelle. Ces relations contractuelles devront prendre en considération les questions foncières pour chaque catégorie d’acteurs, de façon à accroître la qualité et à diversifier de façon durable les intrants de l’alimentation animale, tels que les graines de soja et de tournesol. L’amélioration des conditions de stockage et de la gestion post-récolte s’avère être importante au niveau de la production pour les coopératives paysannes et les commerçants, de façon à réduire les pertes post-récolte et à répondre à la demande du marché. Les ingrédients principaux d’aliments, nécessaires pour les exploitations agricoles familiales sont (a) le maïs et autres céréales, et (b) tourteaux. La forte production de maïs au Mali (1,7 million de t annuellement) et de graines de coton (250 000 t) donne un clair avantage pour répondre à la demande croissante, tant au niveau national, régional, qu’international. Le fait que certaines compagnies d’alimentation animales exportent déjà une part importante de leur production constitue une bonne opportunité d’améliorer l’offre locale d’alimentation animale. Le tourteau (35 % de l’alimentation animale) provient principalement des graines de coton (mais aussi d’autres oléagineux). Les graines de coton sont broyées pour produire de l’huile de coton à partir de laquelle le tourteau est un sous-produit. Le Mali utilise seulement approximativement 25 % (500 000 t) de sa capacité de trituration (1,9 millions t). Seulement 250 000 t de graines de coton sont produites au Mali à travers la CMDT, alors qu’environ le même montant est importé des pays voisins.